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Google : 2,4 milliards d’euros d’amende pour abus de position dominante

par | 22 Nov 2021 | Nouvelles technologies

Le Tribunal de l’UE a confirmé l’amende de 2,42 milliards d’euros infligée à Google pour abus de position dominante sur le marché des moteurs de recherche. Les juges européens ont reconnu le caractère anticoncurrentiel de la pratique en question.

Google coupable d’abus de position dominante

C’est en 2017 que la Commission européenne avait sanctionné Google d’une sanction pécuniaire d’un montant de 2,42 milliards d’euros. En effet, elle lui reprochait d’avoir abusé de sa position dominante en favorisant assez largement son propre comparateur de produits par rapport à ses comparateurs concurrents.

Pour sa défense, le géant américain contestait le caractère abusif de son comportement. Pour lui, il avait largement amélioré la qualité de son service de recherche. Ainsi, il soutenait que son moteur de recherche ne pratiquait plus l’effet d’éviction sur ses concurrents.

Amende de 2,42 milliards d’euros confirmée

Le 10 novembre 2021 (affaire T-612/17), le Tribunal de l’UE a rejeté l’ensemble des arguments de Google. Les juges ont reconnu le caractère anticoncurrentiel des pratiques de Google et ont constaté à juste titre des effets préjudiciables à la concurrence.

Les juges européens ont relevé que Google avait bien procédé à une pratique litigieuse à savoir une inégalité de traitement entre les résultats du comparateur de ses produits et ceux des concurrents. Ils ont alors confirmé l’amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante sur le marché des moteurs de recherche. Google dispose désormais de deux mois pour contester ce jugement devant la Cour de justice de l’UE.

Victoire pour les acteurs secondaires du marché de la tech

Cette amende de 2,42 milliards d’euros fait suite à une première amende bien salée à l’encontre de Google. Déjà en 2018, la Commission européenne a sanctionné Google à hauteur de 4,34 milliards d’euros pour des pratiques illégales concernant les appareils Android.

Pour la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, c’est une grande victoire pour la concurrence. L’eurodéputé Markus Ferber a aussi salué cette décision : « Ce verdict envoie un signal clair que même les entreprises du Big Tech ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent ». 

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